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Le Plan Climat-Air-Energie Territorial - partie I

Publié le 07/12/2018

 

Le Plan Climat-Air-Energie Territorial de Metz Métropole

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Partie I : L’UEM et la production en énergie propre et renouvelable.

 

Depuis la parution du Protocole de Kyoto entré en vigueur le 16 février 2005 et ratifié par l’Etat Français, nous sommes entrés dans la dynamique mondiale de lutte contre le réchauffement climatique : à moins d’être climatosceptique, les bouleversements climatiques auxquels nous assistons, nous témoignent de l’urgence et de la nécessité absolu d’agir. Dans une logique volontariste, chaque Etat du monde doit agir, et à plus petite échelle, les communautés de régions telle que la métropole de Metz, mettent en place de véritables plans d’action. Parce que vous êtes habitant de la métropole Messine ou que vous vous y intéressez, nous vous proposons un article vous présentant ce qui est en cours chez nous pour nous permettre de vivre mieux sur notre planète.

 

1-      Le point de départ : Les engagements

 

Fixés par la loi de Programme fixant les Orientations de la Politique Energétique (POPE), la France s’engage à diminuer ses émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) de 75% par rapport aux émissions de 1990. Mais ce n’est pas tout : l’Union Européenne a mis en place le Paquet Energie – Climat de décembre 2008, qui vise à diminuer de 20% les émissions de GES et la consommation énergétique, tout en augmentant de 20% la part des énergies renouvelables.

 

Dans la veine de ces engagements, la communauté de région Metz Métropole confère aux élus locaux le rôle d’agir à leur petite échelle : l’action est ainsi locale et globale. Cet enjeu politique n’est pas pris à la légère et fait office de véritable engagement de tous les acteurs.

 

  • Forte de ses envies et engagements, la Métropole a donc élaboré et rédigé un cadre structurant et motivant afin de créer un véritable alignement de la politique écologique sans distinctions.

 

  • Deux clubs de communes sont ainsi créés ainsi que l’agence locale de l’énergie et du climat (ALEC) du pays Messin – dont les fondateurs sont Metz Métropole, la ville de Metz, les communautés de communes du Vernois et du pays Orne Moselle, l’UEM, GRDF, Batigère, Metz Habitat Territoire, le CCASM et l’ATEEL.

 

 

2-      Les émissions de GES : comment les réduire drastiquement ?

Cette brulante question anime tous les débats autour de la transition écologique. Il ne vous aura pas échappé que le parc automobile français est toujours considéré comme le mauvais élève… Mais il n’est pas le seul. Nous entendons souvent parler de l’Allemagne qui produisait largement son électricité grâce au charbon.

La réponse de l’UEM :

En France, cette part de production énergétique est non négligeable, et ça, l’UEM (Usine d’Electricité de Metz) en est consciente.

Pour changer leurs méthodes de production d’énergie, l’UEM a investi :

-          L’Eolien

Digne représentante de la transition énergétique, l’éolienne est l’avenir des énergies propres. L’UEM a pu investir en 2014 sur les communes deBaronville – Destry – Eincheville – Suisse -Thonville – Lanfroff –Thicourt, faisant partie de trois parcs éoliens pour un total de 18 éoliennes d’une capacité de 35 MW, produisant environ 80 millions de KWh par an. Cela correspond à la consommation de 60 000 personnes, hors chauffage et 24 000 tonnes de rejet de carbone en moins – équivalant au rejet de 10 000 voitures – par an. Ces 3 parcs s’ajoutent au premier de 5 éoliennes d’une capacité de 10 MW approvisionnant 10 000 habitants.

 

-          L’hydraulique

Tout simplement offerte par Dame Nature, propre et écologique, efficace et sans risque : la production d’énergie grâce aux centrales hydrauliques. Construites en adéquation avec la navigation, ces centrales sans 100% écologiques, ne modifient pas l’écosystème, sont actionnées grâce au débit de l’eau – elles sont d’ailleurs un atout pour la régulation du niveau de la Moselle en amont des barrages. L’UEM en possède 3 : à Argancy, à Wadrinau et à Jouy-aux-Arches, pour un total de 10 groupes alternateurs, et assurent en moyenne 60 millions de kWh par an.

 

-          La biomasse pour réduire l’utilisation du charbon

S’inscrivant toujours dans la transition écologique, l’UEM possède toujours une centrale thermique au charbon pour un total de 74MW à l’année mais glisse progressivement vers la cogénération.

Pour se faire, la centrale à unité de cogénération va produire à la fois de l’électricité et du chauffage urbain. C’est ainsi que 60 000 logements de type F3 peuvent être chauffés. Mais ce n’est pas tout, pour produire ces énergies, cette centrale utilisera le Gaz, le charbon mais aussi les déchets ménagers pour actionner une turbine à Gaz d’une puissance nominale de 45 MW, une chaudière de récupération, le tout pour une puissance thermique de 75 MW et un groupe de condensation de 16 MW.

Attenante à cette centrale de cogénération, l’unité de production biomasse va utiliser des ressources 100% renouvelables et locales – elle est composée :

> d’une chaudière d’une puissance thermique de 45MW dont les turbines sont actionnées grâce à de la vapeur à 80 bars à partir de plaquettes de bois

> d’une turbine à contrepression de 9,5MWe à l’énergie renouvelable à 60%.

> d’une chaudière d’appoint et de secours de 32 MW alimentée au gaz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En définitif, tous ces chiffres démontrent les actions entreprises par l’UEM dans la veine de cette politique commune de transition écologique.

Lors d’un prochain article, nous développeront davantage d’autres initiatives locales !

A bientôt !

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