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La Chandeleur : son Histoire à travers les âges

Publié le 01/02/2021

Ça y est : la fête de la chandeleur est là ! Les gourmands de tous les âges peuvent s’adonner à la dégustation de crêpes. Salées ou sucrées, à la vanille ou au rhum : il y en aura pour tous les goûts. Chaque année, les français mangent environ 134 000 000 crêpes. Ce qui représente environ 5 crêpes par personnes adultes et près de 7 pour les plus jeunes… alors ce chiffre peut varier en fonction de l’appétit de chacun. Mais savez-vous pourquoi la Chandeleur est devenue la fête de la crêpe, ou bien pourquoi la crêpe est-elle préparée à la Chandeleur ? On vous dit tout !

Comme d’innombrables traditions,

tout remonte à la société romaine. Le culte romain envers les Dieux est la base de beaucoup d’évènement annuelles. C’est bien le cas de la Chandeleur qui, au fil des siècles, à continuer à persister dans le temps car récupérée par les cultes religieux catholiques par exemple.

Tout commença par le culte de la purification : rien que ça !

La société romaine était constituée de différentes classes, dont la noblesse. Les plus grandes familles nobles étaient au nombre de 5 (selon les trouvailles archéologiques les plus répandues) et descendaient toutes des fondateurs de Rome. Ces 5 familles étaient représentées par leurs fils sous forme d’un collège de prêtres appelé « les Luperques ». On ignore leur nombre exact mais une chose est certaine, ces prêtres étaient à l’initiative des fêtes « Lupercales » qui se déroulaient chaque année du 13 au 15 février. Pourquoi à ces dates ? Selon le calendrier Romain comparé à notre calendrier, l’année Romaine se terminait à cette période et recommençait donc le 1er mars.

Selon le rituel, les Luperques sacrifiaient un bouc à l’entrée de la prétendue grotte où auraient été élevés Romulus et Rémus par une louve. Ils auraient été trouvés au pied de cette montagne, sous un figuier sauvage et recueillis par le fermier Faustulus et son épouse Acca Larentia.

La mise en scène du sacrifice mettait en avant deux jeunes hommes, qui représentaient les jumeaux abandonnés, et un prêtre Luperque qui sacrifiait un bouc et bénissait les jumeaux du sang de l’animal.

Ce rituel purificateur en l’honneur de Faunus, le dieu de la fête et de la réjouissance. Symboliquement, le rituel accueillait la mort (entendez par-là, la fin d’un cycle) et le renouveau par un souffle vitale qui était exprimé par des éclats de rires des deux jeunes hommes après le sacrifice et la bénédiction. Tout en riant, les deux compères devaient courir dans la ville de Rome avec à la main une lanière de cuir de la peau de l’animal sacrifié (le bouc étant symbole de fertilité) et fouettaient chaque femme se présentant à eux : cela devait garantir la fécondité à ces dernières…

Pendant des décennies, ce collège se réunissait chaque année pour les Lupercales pour ce rituel de passage et de renouveau. Jules César, le grand empereur Romain, a tenté de réformé ce collège en vain. C’est en 494 après Jésus Christ que le Pape Gélase 1er a interdit ce rituel païen qui était fêté à terme sans sacrifice. Il consacra le jour du 14 février à Saint VALENTIN, le saint parton des fiancés et des amoureux…

On vous voit venir, on parle de la chandeleur et on finit par discuter de la Saint VALENTIN ? Tout à un lien… on continue...

Ce qui est resté des Lupercales est la visée purificatrice de ces fêtes et c’est toujours Gélase 1er qui souhaite en tirer profit. Auteur du Sacramentaire Gélasien, manuscrit liturgique qui contient les principes mêmes à respecter pour la célébration d’une messe, il va faire en sorte de mettre en avant le fait que des fêtes étaient organisées chaque année pendant 40 jours après la date anniversaire de la naissance du Christ. Cette tradition appelé « présentation » rappelait la présentation au temple de Jésus Christ au peuple de Jérusalem.

Maintenant nous avons le contexte… mais pourquoi le mot « chandeleur » ?

L’étymologie du mot chandeleur est composée de « chandelle » car durant cette fête de purification, on disposait d’innombrable chandelles et autres cierges, la lumière symbolisant la purification par la lumière divine. Ces lueurs étaient également supposées éloigner le mal.

Gélase 1er, (encore lui) faisait distribuer des crêpes et autres galettes du même genre à tous les pèlerins présents pour l’évènement : c’est ainsi qu’au fil des siècles, la crêpe restera la gourmandise associée à la chandeleur, à la fête de la présentation au temple, et à y regarder à deux fois, sa forme symboliserait la forme du soleil : sol invictus ?

Tout ça pour au final vous inviter à vous retrouver en famille et en petit comité (COVID oblige), pour déguster ensemble ce petit gâteau avec du sucre, de la confiture, de la crème, de la pate à tartiner, du beurre…

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